Georges, un jeune comme les autres

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il y a 4 ans

Mon père, cadre supérieur dans un multinationale, venait d’être muté en Asie et ma mère décida de le suivre. D’un commun accord avec ma mère, mon père prit la décision de ne pas m’expatrier en cours d’année. J’étais en classe de Terminale dans un établissement parisien et la fin de l’année était donc sanctionnée par le Bac Un diplôme qui n’ouvre pas beaucoup de portes mais qu’il vaut mieux avoir pour envisager un avenir plus serein. J’allais sur mes 18 ans. Je n’étais pas spécialement en avance mais pas en retard. J’étais « normalement » turbulent. Dans la moyenne. Un ado, avec les réactions logiques qu’on a à cet âge-là !

Par relations, ils avaient trouvé à Tours une famille qui correspondait à leurs valeurs. Une famille « bon chic bon genre », un père militaire et une mère qui consacrait son temps à l’éducation d’une ribambelle de 5 e n f a n t s dont des jumeaux de mon âge. Le fils aîné ayant quitté la maison familiale pour poursuivre ses études à Paris, ils pouvaient m’héberger et prendre soin de moi pour les 6 prochains mois « comme s’il était un de nos e n f a n t s » avait précisé Marie Ange H., la mère de famille, sur un ton bienveillant qui rassura complètement mes parents.

J’allais quitter un cocon familial très confortable, aimant, une mère attentive à l’éducation de son seul fils mais souple et privilégiant volontiers le dialogue plutôt que l’autorité. Avec un peu d’appréhension, j’allais découvrir une nouvelle famille, une nouvelle ambiance, de nouvelles règles de vie. J’allais devoir m’adapter à une famille de 5 e n f a n t s, moi qui étais fils unique. J’allais aussi découvrir ceux qui feraient office de parents par intérim.

Me voilà donc en route, ou plutôt en train, pour Tours avec quelques appréhensions justifiées par la crainte de la nouveauté. Appréhensions vite dissipées dès mon arrivée sur le quai. Marie Ange, que je continuerai longtemps à appeler Madame malgré ses suggestions, était une fort jolie femme, environ 45 ans, élégante et souriante. Elle me sembla tout de suite très avenante, dégageant des ondes très positives, très accueillantes. Beaucoup d’allure et d’empathie. Quelques instants plus tard j’allais faire la connaissance d’Hubert, le « colonel », un grand monsieur au regard franc et direct et surtout de mes nouveaux camarades à l’exception d’Alain, l’aîné déjà en route pour Paris. Baudouin avait presque 19 ans. Il semblait assez réservé. Les jumeaux – un garçon et une fille – se prénommaient Charlotte et Christian Puisqu’ils avaient mon âge, c’est sans doute avec eux que je serai le plus souvent complice.. Le petit dernier, Denis, avait l’air le plus turbulent. Je notais avec amusement le choix des prénoms : A pour l’aîné jusqu’ à D pour le plus jeune en passant par le C attribué aux jumeaux.

Il régnait dans cette famille une bonne atmosphère. On me montra ma chambre, pour moi tout seul, et on me suggéra d’y ranger mes affaires. Denis, en rigolant ajouta, « et que ça saute… sinon… ». En redescendant dans le salon, Marie Ange me demanda de ranger aussi mon blouson que j’avais laissé traîner dans le vestibule. « Il y a un placard près de la porte d’entrée ». Un grand placard profond dans lequel j’allais pendre ce blouson. Mais stupéfait, j’y vis tout de suite, pendu à la porte des instruments qui ne m’étaient pas familiers même si j’en devinais aisément l’objet : un martinet, une grande cravache et une baguette en rotin….

J’étais évidemment troublé par cette découverte. Tout le monde semblait serein, calme. L’humour régnait et la famille semblait aimante. Au fond, pourquoi s’inquiété. Ce séjour semblait s’annoncer si bien….

J’allais me coucher, confiant dans mon intégration dans cette famille, avec en tête le sourire et les beaux yeux de Marie-Ange mais aussi troublé par ce que j’avais vu dans le grand placard du vestibule.

Le lendemain de mon arrivée, j’allais rentrer assez vite dans l’ambiance de la famille. Le petit-déjeuner fut pris rapidement, comme dans beaucoup de familles, dans la précipitation. Il fallait être à l’heure à l’école. Hubert, que tout le monde surnommait « le colonel » avait quitté la maison très tôt et pour une quinzaine de jours. Il avait l’air sympathique mais sévère. J’étais un peu soulagé qu’il en soit ainsi. La relation avec Marie-Ange semblait plus facile, plus chaleureuse.

Très agité, Denis renversa son bol de lait. Marie-Ange le calma d’un regard appuyé doublé d’un simple mot « un ». Je ne connaissais pas encore les codes de la famille et donc je n’en compris pas le sens, mais il fallait partir pour l’école. Je n’allais pas être en retard dès le premier jour. Je tenais à faire bonne impression, surtout le premier jour.

La journée se déroula sans anicroche particulière. L’école – privée – ressemblait à tant d’autres. La discipline semblait y régner mais on n’était pas sous le régime de l’Angleterre victorienne. On me remit un cahier de correspondance en me précisant que le contrôle familial était une des bases de la relation avec les familles. Je ne te compris pas tout de suite la menace discrète qui se cachait derrière cette formule.

Le soir, les devoirs achevés, le repas était pris en famille. Il convenait d’y être ponctuel. Denis, par nature, ne l’était pas et fut en retard de quelques minutes. « Deux » annonça Marie-Ange sans que je ne comprenne plus que le matin même. Les autres membres de la fratrie, à l’exception de Denis, sourirent. Ils semblaient parfaitement savoir ce qui allait suivre. Je me promis alors de demander aux jumeaux de m’expliquer la chose après le dîner.

Cela ne fut pas utile… Pour faire bonne impression, je me levais pour aider Marie-Ange a rapporté un plat à la cuisine. Ici chacun mettait la main à la pâte et je voulais toujours montrer à Marie-Ange ma bonne volonté. Je voulais trouver ma place à ses yeux dans cette famille. A mon retour, alors que j’allais m’asseoir, Denis fit basculer ma chaise d’un rapide coup de pied. Je manquais tomber. Denis, lui, éclata de rire…. « Et trois » prononça alors Marie-Ange, sans se départir de son calme. Seul le ton avait changé, plus dur, plus menaçant. Elle souleva Denis par le bras pour l’attirer à elle. En deux temps et trois mouvements, avec une efficacité incroyable, Marie-Ange le fit décoller de sa chaise, le déculotta, le coucha en travers de ses genoux, et sans crier, annonça : « tu auras été assez prévenu pour aujourd’hui. Estimes toi heureux. Tu seras juste fessé en guise d’avertissement… mais la prochaine fois… » et sans terminer sa phrase elle leva son bras pour faire retomber une main leste et ferme à la fois sur le postérieur dénudé.

Dix, vingt, trente claques peut-être. Les fesses devinrent progressivement rouges, très rouges. Denis serrait les dents, puis ne put s’empêcher de pleurer et de battre des jambes. En vain. La fessée tombait impitoyable sur les fesses d’un Denis qui ne pouvait presque pas bouger, maintenu fermement par un bras sur le creux de son dos. La correction achevée, Denis se redressa quittant les genoux de sa maman. Marie-Ange ajouta « avant d’aller au coin, va t’excuser auprès de Georges ». Bon camarade je fis signe que je n’en demandais pas tant et que c’était bien inutile ! Sur un ton ferme Marie-Ange me fit savoir que ce n’était pas à moi d’en décider. « Si un jour je dois t’administrer une punition, tu devras en passer aussi par là. Une faute doit générer une punition et des excuses. C’est la règle ». Le ton de Marie-Ange restait empreint de bienveillance mais ne souffrait manifestement aucun appel, aucune contestation.

Pendant que Denis regagnait, cul nu, le coin, je blêmis. Certes j’avais déjà reçu quelques fessées à la maison, certaines assez musclées, mais plus depuis l’âge de 12 ans environ. La fessée n’était pas le mode d’éducation privilégié à la maison et je ne gardais que peu de souvenirs cuisants de corrections reçues de mon père ou de ma mère. Et voilà qu’on m’ouvrait une perspective nouvelle qui me laissait sans voix. Denis était maintenant au coin, cul nu. Les autres semblaient indifférents, habitués. Je l’entendais renifler, ravalant probablement ses larmes. La scène qui venait de se dérouler sous mes yeux et qui m’avait retourné semblait donc faire partie des us et coutumes. Voilà qui m’intriguait Mais, malgré la dernière phrase prononcée par Marie-Ange au sujet d’une hypothétique punition me concernant, je ne pouvais pas m’empêcher de me réfugier derrière l’idée rassurante, qu’à presque 18 ans, je ne serai ni déculotté ni fessé.

Les conversations reprirent comme si rien d’exceptionnel ne s’était passé. Puis le dîner s’acheva, on s’en doute, dans le calme. Sur injonction de sa maman, Denis, les yeux rouges – et les fesses aussi - vint s’excuser auprès de moi, puis il fut autorisé à se reculotter. Je venais d’assister à un premier round d’observation qui allait hanter ma nuit. J’allais me coucher, avec un sentiment mitigé. Cette famille était vraiment sympathique mais… il y avait un « mais » dont je ne définissais pas encore parfaitement les contours.

Une nuit… agitée et un drôle de Conseil de Famille

Comme nous montions nous coucher, je profitais d’un moment de complicité avec les jumeaux pour leur glisser : « Denis est encore petit. Mais vous, à votre âge, vous n’êtes plus déculottés, vous ne recevez plus de fessées ? « On voit que tu ne connais pas l’éducation chez les militaires… Et comme Papa n’est pas souvent là, c’est Maman qui s’en charge. Rassures toi, la fessée n’est pas régulière, pas quotidienne et Maman n’est pas un b o u r r e a u. Mais pour diriger, souvent seule, une famille de 5 e n f a n t s il faut de l’autorité. Et la fessée, au sens large, est certainement le moyen le plus efficace. Et il n’y a pas d’exception… ». Cette dernière mention était sans doute un avertissement pour moi.

« Et que veux-tu dire par fessée au sens large » ai-je demandé en pensant instantanément à ce que j’avais aperçu dans le placard. Mais manifestement mes nouveaux camarades n’avaient pas envie de s’étendre sur ce sujet peut-être douloureux. « Tu comprendras bien assez tôt ». Voilà une réponse qui n’était pas vraiment faite pour me rassurer

Cette nuit-là, je me suis tourné, retourné cent fois sans trouver le sommeil. Je me souvenais que Marie-Ange avait précisé « Nous nous occuperons de Georges comme de nos e n f a n t s ». Que cela voulait elle dire ? Serais-je, moi aussi, fessé. Je ne pouvais y croire !

Les images de Denis, cul nu sur les genoux de sa mère, tournaient en boucle dans ma tête. Mais une autre sensation naissait en moi. Une admiration, une affection pour cette femme qui avait tant d’allure, qui respirait à la fois l’autorité et la bienveillance. Pas de cris, pas de ressentiment. J’avais bien compris qu’après la fessée de Denis et son séjour au coin, l’incident serait oublié. Ma mère me manquait mais Marie-Ange prenait une autre place au fond de moi.

Impossible de trouver le sommeil. Impossible de trouver le calme. Les images se télescopaient dans mon cerveau agité. Plusieurs fois je me réveillais en sursaut et tout transpirant avec le même rêve. Rêve ou cauchemar, je ne savais pas très bien. Marie-Ange, dans mon rêve fessait Denis comme je l’avais vu faire. Sauf que rapidement je pu me rendre compte que ce n’étais pas Denis mais moi qui étais là, couché en travers des cuisses de Marie-Ange. C’étaient mes fesses et non celles de Denis qui rougissaient à vue d’œil. Et surtout, c’était le regard de mes nouveaux camarades qui se posait sur ma nudité, mes fesses, mon sexe pendant et peu glorieux… D’où le réveil en sursaut.

Mais lorsque le vrai réveil se mit à sonner, j’étais si crevé que je n’entendis pas un bruit. Je dormais enfin. J’avais retrouvé enfin le calme. Si bien que c’est une tornade qui vint me tirer du lit une demi-heure trop tard. Baudouin avait l’air survolté. « Lève-toi vite. Maman est furieuse et de mauvaise humeur. Descend rapidement. En bas ça va barder… Décidemment, il y avait un risque de continuité entre mes rêves de la nuit et la réalité qui m’attendait. C’était à craindre.

Le temps de me brosser les dents et d’enfiler des habits attrapés au hasard, je dévalais l’escalier déjà un peu inquiet pour mon matricule. Comme j’avais pu le constater la veille, la ponctualité est une vertu chez les militaires. Mais franchement, je m’attendais peu au spectacle qui s’offrit à moi. Les fesses, nues, de Charlotte étaient déjà cramoisies. Charlotte courbée sous le bras de Marie-Ange, les pieds ne touchant même pas terre, hoquetait de s a n g lots mais cela ne semblait en rien ralentir le rythme de la fessée administrée d’une main décidée. « Vous êtes enragés ce matin…. On ne reparlera ce soir. Remet ta culotte en place et file à l’école. Et ne t’avise pas d’être en retard. Et toi, Georges, ton séjour commence bien mal. Tu as vu… que je ne suis pas toujours patiente. Méfies toi ! ».

J’étais stupéfait et pris de court. Une boule dans le ventre qui ne se dissipait pas. A presque 18 ans mes premiers émois sexuels manquaient d’expérience mais je ressentais là quelques choses d’inhabituel. Les fesses de Charlotte étaient jolies, rondes et fermes. J’apercevais aussi immanquablement son sexe de jeune fille. Pourtant, la scène que je venais de voir n’avait rien de sexuelle. Il y avait autre chose de plus fort et de nouveau. Les positions de la mère et de la fille, les bruits des claques sonores et rythmées, la couleur vermillon qui se développait sur le joli derrière de ma copine.

Mon émoi venait de cet ensemble, de cette ambiance si particulière qui je vivais de manière inopinée. Je filais doux, attrapant mon cartable pour courir à l’école. Charlotte prenait un autre chemin pour aller dans une école différente. Dommage, j’aurai bien aimé savoir ce qui avait motivé cette fessée. La deuxième à laquelle j’assistais en deux jours. Quant à moi, je savais que je venais d’échapper à cette punition qui, pourtant excitait un peu ma curiosité. En chemin, j’appris par Christian que Charlotte avait répondu avec insolence à sa mère qui ne tolérait pas les gros mots.

Ce jour-là, l’école se terminait tard et il fallait rentrer rapidement pour être à l’heure au dîner. En entrant, je sentais bien que l’ambiance était plus tendue. Plus lourde. Le joli sourire de Marie Ange n’était plus à sa place. Le dîner fut expédié et Marie-Ange nous demanda d’aller tous dans le salon après avoir débarrassé la table. Nous prîmes place en arc de cercle face à Marie-Ange. Le silence devenait pesant. On eut dit un conseil de famille destiné à traiter d’une question grave !

Marie-Ange n’élevait jamais la voix, ne se départissait pas de son calme. C’est cela qui conférait à son autorité un aspect implacable et irrésistible. C’est aussi ce qui lui donnait à mes yeux une aura. Elle dégageait quelque chose que je ne savais pas encore définir mais qui ne me laissait à l’évidence pas insensible.

Ses propos mirent fin à mes pensées. Ils étaient clairs. « Je ne vais pas tolérer que cette maison ne tourne pas rond et que vous ne respectiez pas les règles de vie commune de cette maison. Ce matin, Georges ne s’est pas réveillé. C’est une première faute. Dans la précipitation, il a omis de fermer le robinet d’eau après s’être brossé les dents. Après votre départ à l’école j’ai retrouvé la salle d’eau presque inondée. Baudouin, tu es l’ainé. Ce la te confère une responsabilité évidente. Ce matin, Georges ne s’est pas réveillé. Tu aurais pu, tu aurais dû aller le secouer et t’assurer qu’il le lève et veiller à la bonne tenue de votre étage. Tu n’es pas assez responsable et je vais t’aider à le comprendre. Quand à toi George tu vas recevoir ta première punition ici. Comme il s’agit de la première, je serai moins sévère que je devrai l’être. Mais tiens-toi le pour dit. Avant tout je veux finir ce que je n’ai pas eu le temps de faire ce matin. Charlotte, ton insolence de ce matin est inacceptable. Je t’ai fessée rapidement pour marquer le coup dans l’instant. Mais tes mots de ce matin méritent autre chose. Denis (qui sursauta sur sa chaise), va me chercher le martinet et toi, Charlotte met toi en position sur le bras du canapé » Anticipant un moment de contestation, il ajouta d’une voix plus ferme encore « immédiatement ! ».

Bizarre, cette position sur le bras du canapé. J’avais vu Denis couché sur les cuisses de sa mère, Charlotte coincé sous son bras. Mais là, c’était plus surprenant. J’apprendrai plus tard que lorsqu’elle utilisait le martinet qui était doté de longues lanières de cuir, mais aussi la canne ou la cravache, Marie-Ange souhaitait avoir toute ses aises et prendre du recul pour donner plus d’amplitude à son geste. La fessée sur les genoux était ainsi plus souvent retenue lorsque celle-ci était administrée à main nue.

Pendant que Denis partait vers le vestibule, Charlotte se mit sur le ventre sur le bras du canapé, les pieds par terre, la tête dans les coussins. La position semblait être connue de tous. Allait-elle échapper à l’humiliation d’être déculottée ? Je compris vite que non. Marie-Ange pris les pans de sa jupe pour les rabattre sur son dos et baissa prestement la culotte de coton qui tomba sur les chevilles de la jeune fille. Plus de marques de la fessée du matin, mais sans doute encore des douleurs qui seraient vite ravivées. Marie-Ange saisi le martinet (dont les lanières semblaient en effet sensiblement plus longues que celles que j’avais pu observer chez les droguistes). Sans autre forme de procès on cingla durement les fesses de Charlotte. Les premières traces rouges ne tardèrent pas à se voir. Sous la douleur des premiers coups, Charlotte fit mine de se relever. Mauvaise pioche. Le coup suivant, plus fort encore souligna l’inutilité de ce geste. La correction dura deux ou trois minutes qui me semblaient éternelles. Les fesses cramoisies de Charlotte, l’apparente insensibilité de Marie-Ange aux pleurs de sa fille… J’étais perplexe, pensant à ce qui m’attendait.

La correction de Charlotte achevée, Marie-Ange lui ordonna de conserver cette position et d’un geste, fit signe à Baudouin de se déculotter lui-même et de prendre la même position sur le second bras du canapé, à l’opposé. J’étais stupéfait. Ainsi, à 19 ans on pouvait être déculotté et fouetté en public ! Je ne l’avais pas imaginé. Là encore je constatais que la pudeur de ce grand garçon viril ne comptait pas. Ni pour sa mère ni pour aucun des spectateurs présents. Le martinet entra en action sur le postérieur de Baudouin. J’eu l’impression que les coups étaient plus forts, plus rythmés. Le privilège de l’aîné, le statut d’un garçon? Toujours est-il que le derrière de mon camarade rougissait lui aussi à vue d’œil. Baudouin étouffait ses plaintes ne voulant rien montrer. J’admirais cette démonstration de courage. Une fois sévèrement fouetté par ce martinet qui avait l’air terrible, Baudouin dut ensuite lui aussi conserver la position pendant que Marie-Ange se retournait vers moi.

Il n’y avait, dans son regard, aucun signe de v i o l ence, d’animosité. Ses yeux étaient beaux et respiraient paradoxalement une véritable bienveillance. Mais j’y lu aussi une fermeté définitive.

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Le Mercredi, nous n’avions pas école. Le jardin était assez grand pour que nous puissions courir, jouer au foot, dépenser une énergie d’ados. Moi, j’avais aussi envie de découvrir les alentours, les terrasses, les places, la ville. Mais sans accord bien clair de Madame H., il était interdit de sortir, sauf pour Baudouin, jugé assez grand.

A plusieurs reprises j’avais bien suggéré aux jumeaux de m’organiser une petite escapade mais l’interdiction formelle les effrayait. Marie-Ange, partie de bonne heure pour la journée, j’eus l’idée de raconter que j’avais obtenu son accord lors d’un petit déjeuner matinal pris seul avec elle. Les jumeaux convaincus se laissèrent tenter par une balade en ville. Sûr de moi, je proposais, après quelques heures de promenade, de leur offrir un verre en terrasse, ayant conservé un peu d’argent de poche laissé par mes parents. Nous avons ainsi siroté un Coca avec un sentiment de liberté totale… jusqu’au moment où je me rendis compte que mon porte-monnaie était resté à la maison. Nous n’avions pas un sou !

Ni une ni deux, inconscients, nous nous sommes levés pour partir, l’air de rien, puis pour piquer un sprint au carrefour suivant. Pas de chance, le serveur fut plus rapide et rattrapa Charlotte. Solidaire, nous nous sommes rendus. La suite fut terrible. Le patron du bistrot nous mis dans sa camionnette pour nous raccompagner à la maison. « Je vais raconter ça à vos parents…. Moi si j’étais eux… », laissant planer une menace qui en disait long.

Marie-Ange était déjà rentrée. Elle s’inquiétait de nous trouver absents et imaginait déjà sans doute de nous punir pour cette escapade. Mais ça, c’était avant ! Avant le récit détaillé du cafetier. Comme d’habitude, Marie-Ange resta parfaitement calme, mais les mâchoires serrées en disaient long sur ce qu’elle pensait.

« Monsieur, je vous remercie de m’avoir ramené ces trois voyous. Je vais les punir très sévèrement et j’aimerai que vous assistiez à la punition. Les excuses qu’ils vous présenteront après n’en seront que plus sincères ».

Un peu surpris son interlocuteur ne put qu’approuver pendant que Marie-Ange se dirigeait vers le vestibule pour en revenir avec une fine badine en rotin en forme de canne.

« Allez, on ne va pas traîner. Cul nu tous les trois et vite. Le long du mur. En position ». Jetant de regards de côté sur Charlotte et Christian, je compris vite qu’il fallait faire comme eux. Comme eux, je me suis prestement déculotté. Comme eux j’ai baissé pantalon et slip jusqu’aux chevilles. Comme eux je me suis rapproché du mur prenant appui sur celui-ci avec les mains, le derrière tendu, les jambes bien droites.

Je commençais à comprendre que pour certains instruments, Marie-Ange avait besoin de recul. La canne en faisait parte. Jamais je n’avais imaginé recevoir une correction aussi cinglante. La canne fendait l’air avec un sifflement qui annonçait une douleur mordante et laissait une trace dont j’aurai tout le temps d’observer la couleur pendant plusieurs jours. Au premier coup, je manquais de trébucher. Un second coup immédiat et plus sec encore me rappela à l’ordre. Charlotte poussait un cri à chaque coup et moi je serrais les dents sachant que le prochain serait pour moi. Je criais, je pleurais. Tout cela laissait Marie-Ange de marbre. Nous recevions un coup de canne à tour de rôle sauf quand l’un de nous tentait, d’un mouvement intempestif, d’échapper au coup. Un second, immédiat, remettait les choses en place. Chacun de nous reçus probablement une vingtaine de coups de cet instrument terrible. J’imaginais mes fesses presque en s a n g . Ce n’était qu’une impression même si je découvrirai par la suite de longues marques rouges, durables et douloureuses.

Puis vint le moment de l’humiliation. Toujours cul nu, le sexe à l’air, les mains sur la tête et à tour de rôle, nous eûmes à nous excuser auprès du cafetier, manifestement impressionné par la scène à laquelle il venait d’assister.

Le cafetier ayant quitté, les lieux, nous attendions les consignes de Madame H. J’eus le loisir d’observer les fesses de Charlotte. De longues lignes rouges et presque parallèles striaient son postérieur blanc. Des larmes coulaient encore sur ses joues. J’avais envie de la prendre dans mes bras pour la consoler, sans oser. Mon derrière ne devait être guère mieux et je sentais les brûlures qui allaient jusqu’en haut des cuisses. Je venais de faire mon baptême de la canne.

Marie-Ange nous toisait :

« des voleurs, chez moi ! Nous en reparlerons demain. Allez vous coucher immédiatement sans dîner ».

Nous ne nous le fîmes pas dire deux fois, pensant tous les trois à la menace à peine voilée d’un nouveau « débat » le lendemain. Epuisé je fus rapidement gagné par le sommeil après avoir eu un peu de mal à trouver une position compatible avec un derrière cuisant et meurtri. J’avais pu l’examiner dans la glace en prenant ma douche. Il était très, très marqué et rouge. Pourtant je ressentais une certaine fierté, un peu comme si j’avais réussi une initiation un peu particulière.

Le lendemain nous fûmes tous réveillé plus tôt. Marie-Ange souhaitait profiter du petit-déjeuner pour faire le point ( !) sur le « vol » de la veille. Nous étions tous les 3 très inquiets, jugeant que nous avions été déjà assez punis. Notre inquiétude semblait pourtant fondée alors que nous vîmes la canne en rotin plongée dans une bassine d’eau. J’apprendrai plus tard – et à mes dépends – qu’humidifier la canne préserve sa souplesse et ainsi son effet plus cinglant.

Marie-Ange voulait en réalité comprendre ce qui nous avait motivé notre folle sortie. Des confrontations des uns et des autres il ressortait sans contestation possible que j’étais l’initiateur, l’instigateur, et ainsi le principal fautif. Je ne le niais d’ailleurs, conscient que je risquais d’aggraver mon cas. Sans se départir de ce flegme que j’admirais tant, Marie-Ange me fixa dans les yeux.

« Il ne serait pas juste que tu sois puni comme les autres alors même que tu les as entraînés dans cette lamentable aventure »

« Mais… »

« Il n’y a pas de mais… Prépares toi immédiatement pendant que je vais prendre la canne pour t’administrer ce complément qui rétablira la justice ».

Et me voilà à nouveau cul nu devant mes camarades, honteux et inquiets. Mes fesses encore douloureuses de la punition de la veille vont-elles supporter ce nouvel assaut ? Sur les conseils de Baudouin je pris place debout, les mains sur la table, les fesses en arrière. Résigné. Marie-Ange, de retour, la badine en main poussa un petit cri d’exclamation en voyant mes fesses toujours marquées. « Ouille, mais ces fesses-là n’ont pas l’habitude d’être fouettées. Elles sont encore bien marquées. Tu as de la chance, je vais de faire cadeau de la canne ce matin. Une bonne fessée suffira »

Sans autre forme de procès elle attrapa une chaise, me prit par le bras et me coucha en travers de ses cuisses. La fessée fut brève mais ferme. Claquante. Surtout très efficace, ravivant les douleurs de la veille. J’eu rapidement le postérieur en feu. Un feu qui envahissait mon être tout entier. J’étais tétanisé par les claques, le bruit, la position, tête en bas. Incapable de résister… C’était d’ailleurs mieux ainsi. La canne n’était pas restée très loin.

La fessée terminé, je commençais à remonter mon slip quand je surpris le regard de Charlotte annonciateur de la suite : « Mais qui t’a autorisé à te reculotter avant même d’avoir demandé pardon » dit Marie-Ange qui avait saisi la canne et – à la volée – m’infligea deux coups secs sur mes fesses endolories. « Tiens, ça t’apprendra » Et maintenant, file !

Sur le chemin de l’école, je me sentais tout bizarre. Je ressentais très fortement les picotements de mon postérieur que le contact avec le slip n’arrangeait sans doute pas. Je me disais, avec inquiétude, que j’allais avoir du mal à supporter les 4 heures de station assise pour les cours du matin. J’appréhendais aussi le cours d’éducation physique de l’après-midi qui se déroulerait à la piscine, ce qui signifiait un passage par le vestiaire et un risque que mes camarades remarques les traces de canne qui zébraient encore mes fesses ! Quelle honte pour moi. Mais au fond de moi, et je trouvais ça paradoxal, je ressentais aussi un sentiment beaucoup plus positif. Une sorte de plénitude, de sérénité, de calme. J’avais commis une faute et grâce à cette correction j’étais pardonné. Pas de remords. La page était tournée. Complètement.

Au fond, la fessée, ça avait peut-être du bon ?

........

Mes parents avaient trouvé une place pour moi dans une école privée assez stricte. Mais mes bons résultats scolaires m’avaient mis à l’abri de réprimandes, heures de colle et autres sanctions classiques infligées dans ces établissements. Au regard de la loi, les châtiments corporels n’y avaient plus leur place depuis longtemps, mais beaucoup d’entre nous savions qu’un petit mot sur le « carnet de correspondance » pouvait valoir – de retour à la maison – une punition cul nu. Certains de mes camarades n’avaient d’ailleurs pu cacher les stigmates de coups de fouet lors des passages au vestiaire avant les séances de piscine.

Il y avait, en cette fin de journée, la traditionnelle rencontre individuelle entre les parents et les professeurs. Chaque élève, accompagné de ses parents – Marie-Ange avait décidé de jouer ce rôle – passait un court entretien avec chaque professeur qui commentait le travail et le comportement de l’élève. Compte tenu de mes notes, je n’avais pas à m’en inquiéter.

Nous étions en train d’écouter le prof de math. Un type assez antipathique, jamais satisfait, très pointilleux.

« Georges est un élève moyen. Il a tendance à s’endormir sur des notes correctes mais pourrait mieux faire ».

Pensant qu’on ne m’entendrait pas, et levant les yeux au ciel, je murmurais intérieurement – du moins je le croyais

« n’importe quoi, il est vraiment trop con ».

J’avais murmuré trop fort en tous cas pour les oreilles de Marie-Ange.

« Je vous prie de m’excuser, Monsieur. Je vais régler le compte de cet insolent. Je ne vais pas retarder vos rendez-vous suivants en le fessant ici même devant vous, mais nous allons le faire dans le couloir. Je pense qu’après Georges comprendra le respect qu’il vous doit ».

« La fessée est une méthode d’éducation très performante mais que nous ne pouvons hélas pas utiliser. Je ne peux donc que vous remercier de votre réaction. Une correction sera en effet plus utile que deux heures de colle ».

J’étais affolé. Cet échange venait de se dérouler à voix haute, assez forte pour que les suivants, parents et camarades de classe aient tout entendu. J’étais honteux et je savais que la suite allait être bien pire. Mes joues – et pas encore mes fesses – me brûlaient de honte alors que Marie-Ange me saisit par l’oreille comme un gamin pour me conduire dans le couloir. Elle avisa une chaise située au fond du couloir. Un peu à l’écart mais quand même visible de tous.

« Parfait ! Tu vas de déculotter toi-même. Et je te recommande de ne manifester aucune mauvaise volonté sans quoi je te ramène dans la salle de classe, au milieu de tous tes camarades. »

Inutile de discuter. Ça serait ben pire. Me voilà cul nu dans le couloir sous le regard de quelques-uns de mes amis et de leurs parents qui semblaient approuver la réaction de Marie-Ange. Les larmes me montaient aux yeux avant même d’avoir reçu la première claque. Lorsque celle-ci tomba, j’eu l’impression que le bruit avait résonné dans toute l’école. Le bruit d’une claque qui devint bientôt celui d’une mitraillette. La main leste de Marie-Ange s’abattait alternativement sur chaque fesse avec f o r c e et régularité. Je ne saurai dire combien de claques je reçus, ni pendant combien de temps. J’étais terrorisé. La fessée administrée, je sentais bien que nous n’en resterions pas là.

« Estime-toi heureux que je t’autorise à te reculotter pour rentrer à la maison. Ça aurait été plus pratique car il va bien falloir te déculotter à nouveau à rentrant. Mais je vais respecter la pudeur d’un établissement scolaire. Allez, suis moi ».

Elle me saisit par l’oreille et m’entraîna vers la sortie. Traverser le couloir puis la cour dans cette position fut une humiliation supplémentaire, mais si faible par rapport à ce que je venais de vivre. Toute l’école savait ou allait savoir qu’à mon âge je recevais la fessée. J’allais avoir du mal à supporter les regards demain ! Mais dans l’immédiat il allait falloir affronter la suite. Le retour à la maison. J’avais bien compris qu’une nouvelle punition allait compléter la première. Car Marie-Ange avait deux principes absolus : punir dans l’instant et définir des punitions proportionnelles à la faute commise. Aussi, la punition pouvait se dérouler en deux temps. C’est probablement ce qui m’attendait…

L’épisode de la fessée à l’école avait retardé l’emploi du temps de Marie-Ange. Or ce soir-là elle avait convié quelques amis à dîner et certains patientaient déjà dans le salon. Marie-Ange s’excusa de notre retard.

« Ce jeune homme dont j’ai la responsabilité a été gravement insolent envers un professeur et j’ai dû lui administrer une fessée sur le champ. Cela nous a retardé. Et je vais vous demander de reprendre un verre en attendant que je termine ce que j’ai commencé à l’école. Il doit se souvenir longtemps des règles de la politesse. Je ne vais pas vous infliger ce spectacle et perturber le bon moment que nous devons passer ensemble. Je m’isole dans la cuisine quelques instants et Je reviens. Tout en prononçant ces paroles, elle avait ouvert le placard de l’entrée et saisi une cravache. Personne ne pouvait, à ma grande honte ignorer la suite.

Je tremblais intérieurement. Déjà.

La porte de la cuisine restait entrebâillée. Les invités, sans assister à la punition, pourraient évidemment entendre, tout entendre. Une honte supplémentaire. Marie-Ange m’attrapa l’oreille, tirant fort pour me rapprocher de la grande table centrale. « Jamais je n’ai eu aussi honte du comportement d’un e n f a n t devant un professeur. Tu mérites une punition exemplaire. Je vais te faire passer l’envie de recommencer. Déculotte toi immédiatement et penche toi en avant en t’appuyant sur la table ».

Tout en ôtant les boutons de mon pantalon, je pus observer la cravache qui allait servir à cette punition. Il ne s’agissait pas de ces cravaches classiques, mais d’un instrument plus long, plus fin, probablement plus cinglant et qui se terminait pas une mèche. J’apprendrai plus tard que ce type de cravache était utilisée par les cavaliers de dressage, notamment pour pouvoir toucher (mais délicatement contrairement à ce qui m’attendais) les jambes du cheval. Manifestement, dans l’échelle des punitions, Marie-Ange devait estimer que c’était le plus sévère. J’aurai bientôt l’occasion d’en juger. Je compris aussi qu’au égard à la longueur de la cravache, il fallait adopter une position un peu particulière.

En effet, Marie-Ange recula de quelques petits pas et « Tu vas compter jusqu’à 10. Ne te trompe pas ou je recommence à zéro ». Le ton restait calme, comme toujours. Mais déterminé.

J’étais rassuré par le nombre de coup annoncé. 10 me semblait une munition raisonnable. Mais c’était avant de faire la connaissance de cette cravache ! Avant de recevoir ce premier coup de cravache je n’imaginais pas cette sensation. Un peu comme une décharge électrique doublée d’une morsure. Une morsure immédiate puis une douleur qui semblait se répandre dans tout mon corps. 10 coups… il allait falloir supporter.

Tellement surpris par la douleur, je fis un bond pour me relever et poussant un cri. Un cri de douleur, probablement un cri de surprise. Marie-Ange me rattrapa par l’oreille pour me remettre en position. Une fois à nouveau courbé sur la table, elle passa doucement sa main sur mes fesses et plus spécialement à l’endroit meurtri par le premier coup de cravache. « Je sais, c’est douloureux. Mais c’est à la hauteur de ta faute. Tu vas faire l’effort de tenir le coup. Je te rappelle que tu dois compter. Allez, ce coup-là ne compte donc pas. On compte jusqu’à 10 ». Toujours cet incroyable mélange de bienveillance maternelle et de terrible fermeté.

La correction fut extrêmement dure à encaisser. La cravache avait cette particularité de tomber sur la largeur totale du fessier, laissant ainsi une marque du bord de la fesse gauche à l’autre extrémité de la fesse droite. Parfois, la mèche qui prolongeait la cravache venait mordre sur le haut de la cuisse, laissant une petite rougeur supplémentaire. Un fouet en quelque sorte. Marie-Ange prenait soin de ne pas la faire tomber deux fois au même endroit et avec une certaine dextérité, elle traçait presque des lignes parallèles et régulières sur mon cul meurtri.

J’étais hyper concentré. Concentré, pour encaisser le coup. Concentré pour compter correctement chaque coup et éviter à tout prix un coup supplémentaire. C’était dur. Très dur.

Lorsque le dernier coup de cravache tomba, presque à la jointure de mes fesses et de mes cuisses, je ressentis une espèce de vide, de soulagement, de fatigue intense. La punition était terminée, du moins je le croyais. Je laissais mes s a n g lots s’exprimer plus bruyamment encore en me redressant. Mes deux mains étaient maintenant plaquées sur les fesses en essayant de calmer la brûlure.

Au milieu du brouillard de mes larmes, je distinguais Marie-Ange et derrière, dans l’embrassure de la porte 4 ou 5 personnes qui m’observaient. Attirés par le bruit que la porte entrouverte laissait passer, ils étaient venus voir, assister au spectacle dont j’étais l’acteur principal ! J’étais honteux.

Et manifestement ce n’étais pas tout à fait terminé.

..........

Marie-Ange avait retrouvé instantanément cette incroyable douceur qui la caractérisait et qui faisait mon admiration. Elle passa doucement sa main sur mes fesses pour m’aider à calmer la douleur. Sa main me fit un bien fou. Puis de sa jolie voix qui savait pourtant prononcer des choses si difficile à entendre, elle dit

« Nous n’allons pas laisser nos amis, là à l’entrée de la cuisine. Tu vas venir te mettre au coin dans le salon. Je pourrai de surveiller pendant que tu te calmes et que tu réfléchis clairement aux conséquences de ton insolence à l’école. Que tu réfléchisses à la manière dont tu vas formuler tes excuses auprès de ton professeur. Car tu comprends bien que cela est indispensable »

Décidément, la punition n’était donc pas terminée. Aller au coin ne me posait pas de problème et j’en avais un peu pris l’habitude. Mais exposer mon derrière à tous ces gens que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais rencontrés … mon derrière mais tout le reste aussi, puisque je dus traverser le salon devant tout le monde avec cette allure ridicule d’un type qui marche avec les chevilles entravées par le slip et le pantalon ! J’aurai l’air d’un pantin. Et puis il me restait un brin de pudeur que je voulais préserver. J’allais avoir 18 ans quand même !

Je n’arrivais donc pas à me décider. J’étais comme paralysé. Marie-Ange m’y encouragea d’une toute petite tape sur la fesse droite restée nue. Une toute petite tape, presque une caresse, mais qui fut immédiatement douloureuse. Je me mis en mouvement comme un automate. Traversant le salon, les yeux toujours embués, je distinguais alors parmi les convives, le « colonel » qui était rentré à la maison. Mais manifestement c’est toujours Marie-Ange qui gérait la situation.

Je pris place au coin. Marie-Ange ne me demanda pas de mettre mes mains sur la tête, précisant néanmoins que j’allais rester au coin tout le temps du dîner.

« Je veux vraiment que tu réfléchisses et que nous reparlions, calmement, de tout cela tous les deux ce soir. »

Dans l’immédiat j’étais bien incapable de réfléchir à quoique ce soit. Je pensais à la douleur, à l’état de mon cul, à la manière dont j’allais pouvoir me coucher et m’asseoir le lendemain, songeant avec soulagement que la sortie à la piscine était annulée. J’entendais aussi les conversations derrière moi. Et ces conversations me concernaient manifestement.

« Vous avez été très sévère avec ce grand garçon Marie-Ange ! dit une dame, mais vous avez eu certainement raison. Compte tenu de l’absence régulière de votre mari, il ne faut pas vous laisser déborder. J’aurai dû pratiquer ce genre de punition plus longtemps à la maison avec mes trois e n f a n t s. Il y a bien longtemps que je n’ai pas donné une fessée. Il faut dire que je pensais qu’ils avaient passé l’âge. Je me trompais. »

Et à chaque invité de donner son avis, en général favorable sur le rôle de la fessée dans l’éducation des e n f a n t s même au-delà de 18 ans. Une dame laissant même entendre qu’elle fessait aussi son mari que j’imaginais rougissant jusqu’aux oreilles.

Cette conversation, et les propos de cette dame péremptoire m’exaspéraient. Je levais les yeux au ciel avec une moue qui en disait long sur ma pensée sans penser à la présence d’un miroir au-dessus de la cheminée. Même au coin, on pouvait voir mon visage.

« Attention, Georges. Si tu n’as pas encore bien compris, nous pouvons poursuivre la leçon sur l’insolence. Je suis certain que Madame Geraldin sera contente de s’en charger puisque tu ne sembles pas partager son avis »

C’était la voix sévère du Colonel qui avait proféré cette menace. Instinctivement je me remis droit, parfaitement immobile, les bras le long du corps, murmurant juste un « oui Monsieur » à peine audible.

Je fus soulagé d’entendre les convives se lever pour rejoindre la table dressée de l’autre côté de la pièce. La conversation ne me concernait plus et c’était tant mieux. Un peu de répit. Moins j’étais au centre de l’attention, mieux je me portais. Le dîner se déroulait sans que plus personne ne prête attention à moi. J’étais sonné par la double correction reçue à l’école puis dans la cuisine. Cette cravache était vraiment sévère ! Je devais pourtant bien admettre que j’avais vraiment dérapé. Intuitivement, je commençais à admettre que la punition était méritée

Le temps passait et je commençais à trouver le temps loin dans ce coin rébarbatif. Je sentais une terrible envie de m’assoupir, il fallait à tout prix que je lutte ... Petit à petit, je pris des libertés avec ma position de départ, me rapprochant imperceptiblement du mur, pour finir par m’y appuyer de l’épaule. Ce point d’appui me fit du bien. Je commençais presque à m’assoupir. Pas loin de ce qu’on appelle, dormir debout.

« Georges ! Tu veux peut-être que je t’apporte un fauteuil ou une chaise longue. Et puis une tasse de thé avec des gâteaux secs »

La grosse voix du Colonel venait de me sortir brutalement de ma torpeur. Je me redressais en sursaut.

« Décidemment, tu les collectionnes ce soir. Madame Geraldin, puisque Georges a manifesté quelque insolence à votre égard toute à l’heure, voulez-vous vous en charger s’il vous plaît ?

– Il me semble que Marie-Ange a eu fort à faire tout au long de la soirée. Je vais m’occuper des fesses de ce garnement tout de suite, indiqua Madame Geraldin en se levant. »

Elle vint me prendre par le bras pour me ramener vers la table et repris place sur sa chaise légèrement en retrait, dégageant un espace suffisant pour que je puisse prendre la positon règlementaire, en travers de ses genoux. Elle apportait à cette position, une variante à laquelle je n’avais pas été habitué jusqu’alors. J’étais couché en travers d’une cuisse, la seconde jambe passant au-dessus des miennes afin de m’interdire efficacement toute tentative de rébellion. Et Dieu sait que j’avais envie de m’enfuir en courant. Fessé ainsi devant toute une tablée de gens que je ne connaissais pas me terrifiait !

Avant que la première claque ne tombe sur mon cul déjà mal en point, j’eus le temps d’entendre la voix bienveillante de Marie-Ange :

« Ne soyez pas trop dure, son derrière est déjà très marqué ».

Et la première claque tomba. Elle n’était pas très forte. Par comparaison avec certaines fessées reçues depuis quelques jours, c’était presque une caresse. Pourtant je rugis. Mes fesses étaient devenues tellement sensibles sous l’effet de la cravache reçues moins d’une heure auparavant ! Soit Madame Geraldin manquait de savoir-faire et d’expérience, soit elle avait pitié de mon postérieur très marqué, soit encore elle voulait parfaitement tenir compte de la remarque de son hôte. Toujours est-il que la fessée qu’elle m’administra fut plutôt douce, voire molle. Je ne pouvais m’en plaindre. J’avais déjà beaucoup reçue ce soir-là et la moindre claque faisait quand même largement son effet. La punition fut donc de courte durée. Après une dizaine de claques, l’étau se desserra et je fus autorisé à reprendre la station debout… un peu ridicule, cul nu devant tous les convives attablés. Mais je ne ressentais plus de honte, juste de l’inquiétude sur ce qui allait suivre. Aussi je pris l’initiative de remercier Madame Geraldin et de m’excuser de ma conduite.

Le Colonel m’indiqua alors

« Je crois que tu as été assez puni pour ce soir. Prends ce que tu veux dans le frigidaire pour te restaurer et monte te coucher. »

Comme Marie-Ange, le ton était étonnement bienveillant et aimable.

C’était la règle de fonctionnement de la famille. Une faute justifie une punition plus ou moins forte. Une fois celle-ci administrée, on tourne la page. La colère ne dure pas. Je ne me le fis pas dire deux fois, prenant soin, en me reculottant, de saluer poliment la table. Je n’avais vraiment pas faim et je pris tout de suite le chemin de ma chambre pour pleurer tout mon saoul. Des larmes qui me firent au fond le plus grand bien.

Une fois calmé, après une douche qui apaisa un petit peu mon derrière fort douloureux, je me mis au lit rapidement, couché sur le ventre… évidemment ! J’allais sombrer dans un profond sommeil quand la porte de ma chambre s’ouvrit doucement. C’était Marie-Ange qui venait me voir. Elle me parla longuement, d’une voix basse et douce. Elle disait combien elle était contente de moi, de mon courage, de mon intégration dans la famille. Elle me disait aussi que les corrections reçues faisaient partie de la vie mais qu’elles ne remettaient pas en cause l’affection qu’elle avait pour moi. Je ne disais rien. J’oubliais ma douleur, mes fesses encore brûlantes. Sombrant petit à petit dans un sommeil réparateur je me rendis à peine compte que Marie-Ange avait soulevé mon bras, baissé délicatement mon bas de pyjama et passait un gant de toilette humide sur mes fesses avec une infinie douceur.

............................

Plus de deux semaines s’étaient écoulées depuis mon insolence à l’école et la soirée difficile que j’avais passée, avec une correction mémorable. Depuis, la vie avait repris son cours de manière parfaitement harmonieuse. Personne n’avait reçu la moindre fessée. Le lecteur pourrait en effet croire que la fessée rythmait la vie de la famille alors qu’en fait il n’en était rien. La fessée, au sens large, était un moyen de maintenir l’ordre et la discipline dans une famille nombreuse. Mais elle n’était érigée en mode de fonctionnement. Rien de tyrannique dans cette vie-là !

Peut-être aussi que le retour du père de famille pour 3 semaines imposait une ambiance plus calme et plus d’attention de notre part. Le « Colonel » n’avait pas l’air plus sévère que Marie-Ange mais il en imposait naturellement par sa stature, son regard, son allure, son aspect logiquement militaire. Peut-être qu’intuitivement nous faisions tous un peu plus attention. Denis, toujours turbulent, avait bien eu droit à quelques remontrances sur le mode du fameux «décompte » qui n’avait jamais été jusqu’à trois, lui épargnant à lui aussi des fessées auxquels il était assez habitué.

En ce Samedi c’est pourtant lui qui allait rompre cette période de quiétude, et à deux reprises. Denis semblait surexcité par la perspective d’une journée que nous allions passer tous ensemble chez des amis qui disposaient d’une grande maison et d’une piscine très agréable. Il était tellement excité qu’il tournait en courant autour de la table du petit-déjeuner, manquant à chaque fois de renverser quelque chose. Ce qui devait arriver arriva et après plusieurs remarques de Marie-Ange, c’est un pot de confiture qui s’écrasa sur le sol de la cuisine.

Ni une ni deux il se retrouva cul nu sur les genoux de Marie-Ange pour une de ces fessées cul nu vite administrée et dont la dizaine de claques vous calme rapidement n’importe quel e n f a n t . Rien de très sévère et rien de très grave. Juste un rappel à l’ordre un peu énergique. Rappel à l’ordre qui valait aussi pour nous, les grands. La « petite » fessée administrée par Marie-Ange n’avait sans doute pas été assez sévère, du moins pour calmer le turbulent Denis. Alors qu’il était temps de rassembler toutes les affaires pour charger le coffre de la voiture et partir chez nos amis pour la journée, Denis décida d’accélérer le mouvement et d’un grand coup de pied, il expédia son sac du haut du premier étage en direction du rez-de-chaussée. Le dit sac s’éventra en atterrissant sans douceur au milieu de l’entrée… et surtout, pas de chance, aux pieds du Colonel. Nous étions tous rassemblé en bas, prêts à partir. Je compris immédiatement que le départ serait retardé de quelques minutes.

Le Colonel attendait patiemment en bas de l’escalier un Denis qui hésitait à descendre. Mais il savait que plus il tardait plus il allait « prendre cher ». Si son père montait le chercher, la punition ne serait sans doute pas la même. Il se décida à descendre, pas à pas, inquiet. Les dernières marches furent descendues plus vite qu’il ne l’aurait voulu. Monsieur H. l’avait saisi par le bras en haut de la quatrième marche et avec une rapidité incroyable l’avait soulevé comme un fétu de paille.

Au passage, et d’une seule main il déculotta le jeune garçon. Sans que je comprenne comment, (Denis non plus sans doute), il se retrouva soulevé et coincé dans les airs sous le bras gauche de son père pendant que le bras droit fessait fortement et en rythme chaque fesse nue. Elles ne tardèrent pas à changer de couleur. Les gros s a n g lots de Denis et les « nooooon Papa » n’y changèrent rien. La fessée dura encore et encore. Manifestement, le Colonel n’avait pas besoin d’un instrument pour prolonger des mains faites comme des battoirs. Contrairement à la punition reçue une heure avant, cette fessée devait marquer durablement les fesses de Denis, et, chacun l’espérait, son esprit. Inutile de saboter une journée qui devait être fort agréable.

Après avoir expliqué à un Denis s a n g lotant qu’on respectait ses affaires et que cette méthode de transport des sacs n’était pas tolérable, nous fûmes autorisés à monter dans la grande voiture familiale. Denis se tortillant en peu au moment de s’asseoir à l’arrière.

Je connaissais les e n f a n t s de la famille chez qui nous nous rendions. Deux garçons très sympathiques qui étaient dans la même école que moi. Les parents semblaient également agréables, amis de longue date de la famille H. Il faisait beau et la piscine était indubitablement le meilleur des passe-temps si bien que nous ne fûmes pas longs à nous retrouver tous, parents et e n f a n t s en maillot de bain autour du bassin bleu.

Sept ados autour d’une piscine d’une piscine, c’est f o r c é ment bruyant et agité. Nous nous amusions beaucoup, plongeant de chaque côté, nous affrontant dans des courses diverses et variées avec entrain. Nous étions surexcités, naturellement comme on l’est en groupe à cet âge-là. D’ailleurs, les parents, un peu à l’écart ne nous reprochaient en rien cette agitation bonne e n f a n t . Vint ensuite l’heure du déjeuner. Un barbecue aux abords de la piscine était installé et les deux pères entreprirent de démarrer la cuisson de grillades diverses et variées. Tout cela s’annonçait sous les meilleurs auspices.

C’était sans compter sur la bande de jeunes surexcités qui jouait bruyamment dans la piscine. Seuls Charlotte et Denis paraissaient dans l’herbe. Pour leur plus grand bonheur. Nous étions plongés dans une partie de ballons endiablée avec trois ou quatre ballons que nous nous lancions avec entrain. Une sorte de « ballon prisonnier » réinventé. A plusieurs reprises les ballons sortirent de la piscine pour atterrir à proximité de l’aire du déjeuner, nous attirant à chaque fois des « faites attention, vous allez casser quelques choses ». Une phrase prémonitoire.

Ce qui devait arriver arriva, mais en pire. D’un seul coup et par un mauvais concours de circonstance le premier ballon vint balayer la table dans un bruit de verre cassé de mauvaise augure. Au même moment, le second ballon vint percuter le barbecue provoquant la chute de plusieurs brochettes, heureusement sans brûler personne. Nous étions quand même mal à l’aise.

La scène suivante aurait pu être théâtrale. Mais acteur de cette pièce je n’eus pas le loisir d’y goûter ! Notre hôte, manifestement furieux, nous somma de sortir de l’eau et de venir aider à réparer les dégâts… immédiatement. Puis, instinctivement, nous nous sommes regroupés « par famille » comme si nous nous doutions de la suite. Baudouin, Christian et moi d’un côté, nos deux camarades de l’autre. Chacun rejoint par un père de famille, tous deux s’en s’être concertés, avec la même et funeste idée.

En maillot de bain, il était encore plus facile de nous déculotter prestement. Baudouin, le premier se retrouva sous le bras paternel pour une fessée cul nu sans ménagement. Le Colonel tapait fort, de ses battoirs qui laissaient la marque des doigts sur les fesses nues et mouillées. Le bruit était différent du claquement habituel. J’en compris la raison quelques secondes plus tard, quand à mon tour, je me retrouvai en l’air, littéralement soulevé sous le bras du Colonel pour recevoir à mon tour ma punition. Les fesses mouillées offrent un terrain bien différent et vraiment plus sensible. En plus c’était la première fois que j’étais fessée par le Colonel et je fis rapidement la différence avec les fessées données par Marie-Ange. Je compris aussi pourquoi les mains du Colonel valaient n’importe quel martinet.

Je ne pus m’empêcher de me débattre, en vain et de crier… en vain également. Mes fesses viraient au rouge vif. Je sentais, dès les premières claques, une chaleur intense m’envahir. Une sérieuse fessée. Le Colonel décida enfin de cesser la punition pour attr a p e r Christian et le placer dans la même position. J’entrepris alors de remonter mon maillot de bain… un supplice.

Alors que je reprenais mes esprits, mon attention fut surprise par le bruit inhabituel de la fessée que Christian recevait. A chaque claque, il y avait comme un écho. C’était en fait, le bruit de la fessée, également cul nu, que recevait au même moment et simultanément un des fils de la maison. Le rythme était le même, les positions similaires… et la couleur des derrières très comparable. Une fessée presque collective qui me laissait à nouveau le derrière en feu !

Seuls Denis, qui avait eu son compte le matin et Charlotte, très calme sur son transat avaient échappé à la punition. Je me dis aussitôt que Charlotte, seule fille au milieu de tous ces garçons aurait échappé à la fessée déculottée. Elle était trop grande pour être mise cul nu dans ces conditions. Je me trompais, car pendant le déjeuner, au détour d’un mot un peu insolent, Marie-Ange, pour la calmer, l’en menaça : « Ma Charlotte, je te conseille de te calmer. Tu es peut-être la seule à ne pas d’être retrouvé cul nu pour une bonne fessée, mais crois-moi, je n’hésiterai pas. » La détermination de Marie-Ange ne laissait guère de doute.

L’après-midi se déroula sans anicroche, dans la joie et la bonne humeur retrouvé. Baudouin faisait un peu la tête. Il avait mal à supporter cette mise à nu devant tout le monde à son âge. Il considérait qu’après 18 ans ou 19 ans, la fessée n’était plus de mise. Il était grand, costaud, des cheveux courts qui lui donnait l’air plus âgé… Et pourtant. Dans la voiture, il fit comprendre qu’il était de mauvaise humeur, refusant ostensiblement de participer à la conversation. En descendant de la voiture, sans envisager de participer au déchargement des sacs, il claqua la porte l’air furieux… vite rattrapé par son père l’air tout aussi furieux. Je ne m’attendais pas à la suite.

Rapidement Baudouin fut à nouveau déculotté et couché en travers du genou de son père dont le pied droit avait pris appui sur une chaise de jardin. Mais, fait inhabituel, le Colonel avait, de sa main droite fait glisser sa ceinture hors des passants de son propre pantalon. La ceinture fut pliée en deux pour en assurer une manipulation plus efficace… c’est à dire pour cingler avec f o r c e le postérieur de l’infortuné Baudouin. « Il n’y a pas d’âge pour être poli, et si tu ne l’a pas compris, je vais te le démontrer ». Rapidement les fesses de Baudouin reprisent une couleur rouge avec de grandes traces larges et marquées sur toute la largeur du postérieur et débordant de temps en temps sur les cuisses plus sensibles encore. Une nouvelle correction pour Baudouin qui se trouvait déjà injustement traité !

« Je dois repartir en mission demain. Je regrette que mon séjour trop bref se soit conclu sur cette série de punitions. J’espère vous retrouver plus sages dans 15 jours. Mais je fais confiance à Marie-Ange ». Nous savions tous à quoi nous en tenir.

........................

Depuis ce week-end un peu agité, nous avions repris une vie normale. L’absence du Colonel ne changea rien. Même si ses fessées étaient facilement plus sévères que celle de Marie-Ange, il était évident qu’elle avait la main suffisamment leste pour se faire respecter et pour développer une autorité pour que l’ensemble de la maisonnée file doux. Les semaines qui suivirent se passèrent sans anicroches pour nous. Une ou deux remontrances peut-être mais rien de plus. Pas la moindre fessée, même pour le derrière de Denis, traditionnellement le plus turbulent.

Ce jeudi soir, j’étais dans mon lit. Paisiblement. Je ne savais pas quelle heure il était mais dehors il faisait nuit noire. La maison était d’un calme absolu, pas un bruit autour de moi. C’est donc dans un calme total que la porte de ma chambre s’entrebâilla soudain. Dans la pénombre, je pu distinguer la silhouette élégante de Marie-Ange, juste vêtue d’une jolie petite chemise de nuit affriolante.

Elle se dirigeait à pas de loup vers mon lit. Elle souleva délicatement ma couette et sans b r u t a l i t é , elle glissa délicatement deux doigts sous l’élastique de mon bas de pyjama pour le faire glisser sur mes cuisses. J’étais interdit, stupéfait. Pourquoi faire ? Qu’avait-elle en tête ? Voilà qui ressemblait un peu aux préliminaires classiques d’une fessée cul nu. Mais qu’avais-je fais pour mériter une punition au milieu de la nuit ? Qu’avait découvert Marie-Ange pour venir me punir à cette heure ? Et pourtant, la voilà qui me prend par le bras, toujours en silence et me couche en travers de ses cuisses, nues elles aussi, compte tenu de sa tenue nocturne. Je me laissais faire, totalement incrédule, hébété et pour tout dire encore dans un demi-sommeil…

Les premières claques tombèrent sur mes fesses nues, résonnant au milieu de la nuit. Mais elles étaient inhabituellement clémentes. Des petites claques sans douleur, presque agréables à recevoir… Peut-être voulait-elle éviter de faire trop de bruit. En l’absence de douleur, je ressentais presque du plaisir, nu, et en contact avec la peau douce de cette femme que je trouvais si belle et élégante. Ces cuisses étaient douces, la paume de ses mains aussi. Pour la première fois pendant une fessée, je ressentais cette sensation délicieuse. Je me mis même à craindre que ce plaisir ne se traduise par une rigidité qui ne pourrait pas passer inaperçue. C’en était vraiment gênant. Mais Marie-Ange restait imperturbable, me fessant doucement. Doucement, certes mais progressivement.

Puis la fessée s’intensifia et la durée de celle-ci se prolongea de longues minutes. Mes fesses commençaient alors à chauffer et probablement à rougir. Le rythme s’accéléra et je retrouvais alors les sensations des punitions administrées jusqu’alors par Marie-Ange. Une fessée classique, sévère. Peut-être plus facile à appréhender justement parce qu’elle était progressive, que les fesses chauffent et s’habituent progressivement aux claques et à la douleur provoquée. Une fessée, j’avais appris à le comprendre, c’est f o r c é ment une punition. Puis tout d’un coup la correction stoppa net. Je venais de recevoir une bonne fessée et j’allais peut-être enfin comprendre pourquoi j’en étais arrivé là et connaître le motif de cette sanction.

Marie-Ange resta de longues minutes, sa main douce posée sur mes fesses comme pour en atténuer la douleur. Presque comme une caresse. Puis elle me prit par le bras pour me faire relever. La fessée était donc terminée. Quelle drôle de fessée, administrée sans sommation au milieu de la nuit ! J’aperçu alors, posé au bout du lit, bien aligné, les instruments utilisés pour les corrections plus sévères : le martinet aux lourdes lanières de cuir, la canne en rotin et la longue cravache de dressage ! Les battements de mon cœur s’accélèrent : pourquoi ces instruments, dont j’avais eu, les semaines précédentes le « loisir » de connaître les conséquences, étaient-ils là, sur mon lit ?

Sans bien comprendre ce qui m’arrivait, je me retrouvais alors à plat ventre, courbé sur le lit, les pieds par terre. Interloqué. Je n’eus alors guère de temps pour m’interroger. Les lanières du martinet venaient fouetter mes fesses déjà échauffées par la première fessée. Je cherchais à me débattre, en vain. J’étais fouetté, sévèrement fouetté sans comprendre pourquoi. Mes fesses, mais aussi le haut de mes cuisses étaient marquées de ce martinet impitoyable. La chaleur provoquée par les lanières sur mes fesses semblait maintenant envahir tout mon corps. Les lanières du martinet rougissaient toute la surface de mon derrière… Et pour quel motif ? Au-delà de la douleur c’est l’incompréhension et l’incrédulité qui dominait mon esprit.

La correction fut sévère et mes s a n g lots redoublaient quand Marie-Ange, toujours silencieuse me guida pour changer de position. Me voilà toujours à plat ventre, toujours le derrière bien offert, mais sur le lit avec un oreiller sous le ventre pour accentuer la présentation de mes fesses et la cambrure de celles-ci ! Je n’avais jamais été fessé dans cette position confortable. Mais le confort est-il une priorité dans mon cas ? Non bien sûr. Marie-Ange saisit alors la canne.

J’entendis un sifflement puis, moins d’une seconde plus tard un impact cinglant qui zébra un cul qui venait de subir tant de coup de martinet qu’il en devenait presque insensible. Insensible mais rouge, très rouge. Marie-Ange semblait s’évertuer à dessiner des lignes presque parfaitement parallèles sur mes fesses. De belles lignes rouges cramoisies.

Puis la correction cessa. Marie-Ange s’installa à côté de moi, posant une main délicate sur mes fesses meurtries, passant délicatement la paume de sa main sur ces longues traces rouges comme pour les apaiser. Cette alternance de sévérité et de tendresse avait quelque chose d’irréel. J’allais sans doute avoir une explication. Je retenais comme je pouvais mes s a n g lots en tendant l’oreille. Mais Marie-Ange restait silencieuse, mystérieuse, énigmatique.

Alors, elle se leva. Allait-elle sortit aussi silencieusement qu’elle était arrivée ? Non, elle s’était levée pour saisir la longue cravache dont je gardais un souvenir si douloureux. Je n’en pouvais plus et l’incompréhension de la situation ajoutait du stress. Je savais que j’allais avoir mal, très mal, mes fesses ayant déjà été largement punies, rougies, meurtries.

Marie-Ange, insensible à mes supplications cingla mon postérieur une première fois. Ce fut comme une morsure sur toute la largeur de mon derrière offert, presque comme une décharge d’électricité. Un seul coup de cette cravache couvrait toute la largeur de mon postérieur et la petite mèche qui était fixée au bout venait mordre la peau en haut de mes cuisses. Cet instrument était diabolique. Affolé, épuisé, je ne pus alors retenir un long cri de douleur de d’angoisse mêlées. Je fis un bon pour échapper au coup suivant. Je transpirais, je pleurais. Ce n’était plus possible.

C’est alors que je sentis la main de Marie-Ange sur mon dos puis sur ma nuque et que, pour la première fois depuis le début elle prononça enfin une parole : « Georges, calme toi… pourquoi crier ainsi. Ca va aller… calme toi. ». J’étais là, allongé dans mon lit, le dos trempé de transpiration. Instinctivement je posais ma main sur mes fesses. Mon pyjama les recouvrait. Elles n’étaient pas douloureuses du tout. Sur mon lit, ni canne, ni cravache ni martinet. Marie-Ange n’était pas en chemise de nuit mais portait un pull et un jeans très seyant au demeurant….

Je mis un moment à comprendre, à comprendre que je n’avais pas été puni, que je n’avais pas reçu la moindre fessée, pas le moindre coup de cravache et que je venais juste de faire un cauchemar, une succession de rêves, que je venais seulement de me réveiller. Marie-Ange m’avait entendu crier et était venu mettre – avec douceur – un terme à ces agitations. Elle me demanda de lui raconter mon rêve. Cela me fit du bien de lui raconter par le menu (ou presque car je gardais pour moi le « plaisir » ressenti lors de la première punition) la fessée, le martinet, la badine et pour finir la terrible cravache. Pendant tout ce temps-là, je restais blotti dans les bras de Marie-Ange, qui gardait une attitude maternelle et protectrice. Cela me faisait tellement de bien.

« Tu dois savoir, mon petit Georges (elle me parlait comme à un e n f a n t !), que les punitions que j’administre ici, à toi comme à ma fille et mes garçons, sont à chaque fois des preuves d’amour. Je sais que c’est difficile à comprendre et surtout à admettre quand on est cul nu sur mes genoux, les fesses toutes rouges et que je vous fesse ou que je vous fouette. Mais pourtant, c’est vrai. Si je ne m’intéressais pas à vous, je ne prendrai pas cette peine, je vous laisserai vagabonder à votre guise comme tant d’autres. Je veux pour vous une bonne éducation, je veux faire de vous des adultes responsables et armés face à la vie. La fessée est un bon moyen, efficace y compris pour de grands garçons comme toi. »

Pendant tout ce sermon, tellement réconfortant, elle me serra dans ces bras. Décidemment j’aimais Marie-Ange. Un peu comme une mère mais pas seulement. Elle était belle. Vraiment très belle.

Cette séance d’explications me fit un bien fou, et je savais que j’y penserai souvent lors des fessées à venir que j’accepterai sans doute plus facilement.

« Allez, maintenant, il faut te préparer pour le petit-déjeuner et pour l’école. Ne sois pas en retard. Je ne voudrai pas être obligée de te fesser à nouveau. Notre nuit a été assez difficile comme ça, non ?»

Puis elle me gratifia d’un baiser sur la joue et d’un grand sourire avant de quitter ma chambre.

Mon Dieu qu’elle était belle !

....................

J’avais été confié à la famille H pour environ 6 mois. Mes parents revenaient en France pour une longue période et peut-être même définitivement. J’allais donc retrouver ma famille.

J’avais été heureux dans cette famille d’adoption, joyeuse, enjouée. Moi qui n’avais par des frères et sœurs, j’avais découvert les plaisirs de partager mes loisirs plus fréquemment. J’avais aussi découvert un autre mode d’éducation auquel je n’étais pas habitué. Ici, la fessée était la base de l’éducation et elle tombait vite et sans appel. Une fessée, au sens large car les corrections données avec le martinet, la canne ou la cravache faisaient partie du vocable « fessée » était systématiquement donné cul nu et si le contexte s’y prêtait, devant des tiers. Et ce quel que soit l’âge du fautif.

J’avais parfaitement accepté ce mode de fonctionnement même si je craignais toujours les punitions sévères et notamment cette maudite cravache de dressage longue, fine et particulièrement cinglante ! Mais j’étais heureux de retrouver mes parents qui m’avaient toujours témoigné tant d’amour. Différemment.

Afin d’organiser au mieux la transition, il avait été convenu que mes parents passeraient d’abord trois jours au domicile de la famille H avant de me ramener à la maison. « Nous pourrons vous raconter tout ce qu’a fait votre fils à la maison » avait ajouté Marie-Ange ce qui ne manqua pas de m’inquiéter un peu. Intérieurement, je craignais qu’elle n’évoque les punitions reçues et les motifs de celles-ci.

Mes parents devaient arriver en fin de matinée. Je les attendais avec impatience et excitation. Tellement d’excitation que, renversant un bol de lait sur la table du petit-déjeuner j’eu droit à une réprimande de Marie-Ange

« Tu sais bien mon Georges que ce n’est pas parce que tes parents arrivent à la maison que je renoncerai à te fesser si cela est nécessaire. Je comprends que tu sois heureux de les retrouver mais je tiens à ce que tu fasses honneur à l’éducation que tu as reçu ici en leur absence.

– Oui madame, répondis-je d’une voix basse. »

Je ne tenais pas à ce que ce genre de sujets soit évoqué avec mes parents et surtout qu’ils puissent assister à pareille démonstration !

Je guettais la voiture pour me précipiter au plus vite dans leur bras. L’effusion fut à la hauteur du temps passé. Ils m’avaient beaucoup manqué et j’étais heureux de les retrouver. Eux aussi manifestement. J’avais tant de choses à raconter : mes résultats scolaires plutôt favorables à l’exception d’un bulletin comportant une appréciation sur mon insolence dont je gardais un souvenir cuisant, mes progrès en sport, mes nouveaux amis… Marie-Ange aussi appuya mes récits de commentaires élogieux. J’étais un bon élément, facile à vivre, participant à la vie de la famille.

« Georges a été vraiment très agréable à vivre et s’est parfaitement intégré dans la famille. Comme tous les ados, il aura fallu parfois faire preuve d’autorité pour le remettre dans le droit chemin, mais quoi de plus normal ».

Je crois bien qu’à ce moment-là, je suis devenu rouge jusqu’aux oreilles, craignant que la conversation se poursuivent sur ce terrain avec plus de détail. Il n’en fut rien. J’étais sauvé. Le déjeuner se déroula donc dans la meilleure ambiance possible.

Comme souvent la sérénité du moment fut rompue par Denis. Incapable de tenir en place, il jouait au ballon pendant que tout le reste de la famille prenait le café dans le jardin. Il ne fallait pas être un devin pour savoir ce qui allait arriver. Le ballon vint balayer le plateau avec le café et les tasses, provoquant un joli tintamarre.

La suite, chacun – sauf mes parents – la devinait. Même et surtout Denis qui se rapprochait à petit pas de Marie-Ange et retenant son pantalon comme s’il voulait déjà lutter contre la main qui allait le déculotter. Précaution bien inutile. Il faisait beau, et il était en short. Un short qui se retrouva bien vite sur ses chevilles, rejoint par son slip en coton.

« Georges, peux-tu aller me chercher le martinet. Tu sais ou le trouver, je crois ».

Sans discuter, car je savais bien que c’était inutile, voire risqué. Je pris la direction de la maison. Revenant vers le lieu de l’incident, je vis Denis, déjà couché sur les genoux de Marie-Ange qui lui administrait une bonne fessée à la main. Ses fesses prenaient déjà une couleur vive lorsque Marie-Ange se saisit du martinet. Les lanières se mirent à cingler le derrière de Denis qui, tout habitué qu’il était des punitions de ce genre, se débattait comme un beau diable.

« Plus tu bouges, plus tu seras fouetté ajoutant Marie-Ange accélérant la cadence.

Les marques des lanières étaient désormais bien visibles. Marie-Ange put mettre fin à la correction pour envoyer Denis, toujours cul nu, près d’un arbre en guise de coin. J’observais discrètement mes parents pour essayer de voir quelle serait leur réaction. Ils restaient impassibles, ne laissant rien paraître. Ni choqué, ni surpris. Plutôt indifférents.

Un peu plus tard, la famille H eu la délicatesse de me laisser seul avec mes parents. Nous avions tant de choses à nous dire. Moi pour raconter un peu plus mon séjour ici, eux pour me décrire leur vie en Asie. La conversation allait bon train quand ma mère revint sur l’épisode de la fessée de Denis.

« Marie-Ange est vraiment charmante. Elle tient sa maison parfaitement. Et puis, le petit Denis reçoit encore la fessée déculottée à son âge mais comme il a l’air bien turbulent, c’est sans doute une bonne chose ».

Je fis semblant de ne pas entendre. Je ne voulais pas m’étendre sur le sujet et avouer que moi aussi je m’étais retrouvé dans cette position.

Un incident vint pourtant remettre le sujet sur le tapis juste avant le dîner. Le Colonel était rentré à la maison pour dîner avec mes parents. Nous devisions tous gaiement dans le salon à l’exception de Charlotte qui, restée au téléphone avec une amie, ne rejoignait pas le salon malgré les injonctions plusieurs fois renouvelées de ses parents. Son père finit par monter la chercher en la fit descendre un peu plus vite qu’elle ne l’aurait souhaité.

« Ma petite Charlotte, tu sais que je n’aime pas me répéter plusieurs fois. En d’autres occasions tu aurais été déculottée et fessée devant tout le monde sur le champ. Mais je ne veux pas interrompre nos conversations agréables avec les parents de Georges. Nous reparlerons de tout cela après le dîner ».

Charlotte venait de comprendre que ses fesses seraient rougies avant la fin de la journée et mes parents étaient, eux, en train de comprendre que la fessée n’était pas réservée aux plus petits.

Et en effet, après un dîner très agréable et sans anicroches, le Colonel et Charlotte s’éclipsèrent un instant. Il n’y eu aucun éclat de voix mais une série de claques sonores ne laissait aucun doute sur le fait que ma pauvre copine était en train de recevoir une copieuse fessée cul nu. Je l’imaginais coincée sur le bras de son père, l’autre bras faisant des moulinets rapides au-dessus du derrière rougissant de Charlotte. Quelques instants plus tard, le Colonel revint dans le salon comme si de rien n’était, suivi de Charlotte, les yeux rouges et les fesses sans doute aussi. Mes parents ne pouvaient plus avoir de doutes sur les méthodes d’éducation de la famille.

Et quand bien même ils auraient eu un doute, il aurait été levé dès le lendemain. En milieu de matinée, un différend dont j’ai d’ailleurs oublié l’objet, m’opposa à Baudouin. Un différend que nous commencions à régler d’une manière assez virile au milieu du salon. Une empoignade un peu brutale comme il peut en exister entre deux garçons. Sans doute aurions-nous dû sortir pour nous battre à l’extérieur plutôt que de rouler sur le tapis, renversant une petite table et les bibelots posés dessus, avec un bruit assez peu discret.

Marie-Ange fit rapidement irruption dans le salon et mit fin à l’altercation, nous sommant de nous relever. Conformément à l’habitude, nous allions être puni immédiatement, et dans un salon heureusement vide de tous tiers.

« Cul nu tous les deux, et vite ou bien je vais chercher le martinet. Vous vous conduisez comme des gamins, vous serez traités comme des gamins. »

Evidemment, nous ne nous le sommes pas fait dire deux fois avant baisser rapidement pantalons et slips…. Sans imaginer qu’à ce moment précis mes parents allaient faire irruption dans la pièce.

« Ces deux gamins s’apprêtent à être sévèrement fessés. Et ils s’en sortent bien car il me démange d’aller chercher le martinet. Mais puisqu’il s’agit de punir Georges, il serait normal que je vous laisse le fesser pendant que je fais de même avec mon fils ».

Interloquée, ma mère répondit assez rapidement :

« Nous sommes chez vous, avec vos règles de fonctionnement. Je préfère vous laisser le soin de faire ce qui vous semble juste. »

Et nous voilà, à tout de rôle, Baudouin le premier, puis moi, sur les genoux de Marie-Ange pour recevoir une magistrale fessée sous le regard probablement surpris mais aussi intéressé de mes parents. Une vraie bonne fessée, rythmée, claquante, répartie équitablement sur l’ensemble des deux fesses. Une fessée que Marie-Ange voulait sans doute plus sévère qu’à l’accoutumé pour l’exemple devant mes parents.

Au fur et à mesure de cette magistrale fessée, je sentais la chaleur monter en moi et en même temps l’envie d’éclater en s a n g lots. Des s a n g lots plus dus à la honte d’être ainsi fessé devant mes parents à mon âge. Mais c’était décidé, je subirai cette correction sans broncher, sans pleurer, sans me débattre. Depuis quelques mois, j’avais été plus durement puni et je pouvais tenir le coup.

Une dernière claque plus retentissante encore que les autres vint conclure cette punition et je pus me relever, honteux, fuyant le regard de mes parents. J’échappais à la mise au coin cul nu, mais la suite de la conversation me stupéfia.

« Voilà, après cette bonne fessée, je pense que ces deux-là seront plus calmes pour la journée. Georges est vraiment un bon garçon mais comme mes propres e n f a n t s une bonne fessée lui remet les idées en place. Il en a reçu quelques-unes depuis qu’il est chez nous et je ne crois pas qu’il en sorte traumatisé. En tous cas, je suis convaincue que cela lui a fait du bien et l’a aidé à progresser »

Je fus alors stupéfait d’entendre la réaction d’approbation de mes parents, eux qui ne me fessaient plus depuis longtemps.

« La dernière fessée cul nu donnée à Georges doit remonter à ses 12 ans. Nous le jugions trop âgé pour être traité ainsi, mais au vu des résultats que vous obtenez ainsi, nous allons, sa mère et moi, revoir notre position…. Et sa position sur nos genoux ! Peut-être vais-je faire l’acquisition d’un martinet, à moins que je ne retrouve celui dont mes parents se servaient pour nous punir, ajouta mon père. »

S’en suivi une conversation difficile à entendre sur les bienfaits de la fessée sur l’éducation, bien au-delà de la prime jeunesse. Le Colonel affirma que beaucoup de d’ados et même d’adultes auraient eu un parcours différents si leurs fesses avaient été plus souvent rougies. Pour m’extraire de la conversation, je me pris à imaginer Marie-Ange, si belle, cul nu sur les genoux de son mari, recevant elle aussi une bonne fessée. Un nouveau rêve, un nouveau fantasme …

En fin de journée, j’étais heureux de repartir dans ma famille, triste de quitter mes amis, de quitter Marie-Ange dont le charme fou agissait de plus en plus sur moi, et un peu inquiet des techniques éducatives que mes parents voulaient adopter…

Mais ça, c’est une autre histoire.

Paul

Très sympathique histoire merci :)
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